A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée le mois de mars, les jeudis cinéma et droits humains accueillent le réalisateur marocain Hicham Lasri pour une projection spéciale de son dernier film « Moroccan Badass Girl » le jeudi 28 Mars 2024 à 21h30 au Cinéma Renaissance, en présence du réalisateur.
Dans une comédie noire d’une heure trente, Hicham dépeint, encore une fois, cette génération de jeunes aspirant à la dignité et à la liberté. Il raconte l’histoire d’une jeune femme à Casablanca, qui se lève le jour de sa trentaine avec une nouvelle conscience et un rejet de son exploitation sociale…Le film sera également accessible sur la plateforme de cinéma numérique de l’association https://armcdh.ma après inscription, du 28 au 30 Mars 2024.
L’Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des droits de l’Homme, (ARMCDH) présente aujourd’hui son premier rapport sur la politique publique du cinéma au Maroc, intitulé « Politique publique du cinéma et droits de l’Homme au Maroc : Pour une harmonisation avec la constitution des droits et des libertés ». Ce document, fruit d’une collaboration exemplaire entre l’ARMCDH et le Centre Cinématographique Marocain (CCM), s’inscrit dans le cadre du projet « Plaidoyer pour les droits de l’Homme : Le cinéma pour la réforme des politiques publiques et réforme de la politique publique du cinéma au Maroc (2021-2024) » co-financé par L’Union européenne.
Ce rapport dresse un état des lieux général de la politique publique du cinéma au Maroc à travers plusieurs entrées : les configurations juridique et institutionnelle, les évaluations et interactions des institutions publiques de contrôle ( Cour des comptes, ministère des finances et Parlement), les cadres référentiels nationaux relatifs au droits de l’Homme et à la culture ( Plan d’action national en matière de démocratie et droits de l’Homme, la Plateforme citoyenne pour l’éducation aux droits de l’Homme, le rapport du nouveau modèle de développement, le plan gouvernemental) et la formation dispensée dans le domaine.
L’ARMCDH estime que ce premier travail permettra, de lancer un vrai débat sur l’harmonisation des politiques culturelles avec les dispositions constitutionnelles, mais surtout pouvoir mobiliser autour des mêmes valeurs aussi bien le monde du cinéma que le monde des militants des droits de l’Homme.